Carnet de bord, réflexions et informations concernant le Pérou et mon stage de coopération en environnement dans ce pays époustouflant.

Qui sommes-nous?

Tout d’abord, qui sont les « nous »? Eh bien nous sommes deux à partir, soit Guillaume et moi. Nous étudions à la maîtrise en environnement à l’université de Sherbrooke. Dans le cadre de ce programme, nous devons faire un stage obligatoire dans le domaine de l’environnement. Ce dernier peut être fait au Québec, ou ailleurs. Donc, appréciant la diversité culturelle du monde et étant conscients que nous ne sommes pas seuls sur cette petite boule bleue, nous avons décidé de faire notre stage à l’étranger.

Pourquoi le Pérou?

Il est important de mentionner que nous nous insérons dans un cadre de stage préexistant. En effet, cela fait plusieurs années que des stagiaires en environnement vont au Pérou. Ainsi, nous profitons de plusieurs partenariats déjà établis. À Sherbrooke, nous collaborons avec l’ONG « Carrefour de solidarité international » et cette dernière nous met en contact avec « Ayni Desarollo », une autre ONG, mais péruvienne cette fois. Par conséquent, notre projet permet une continuité avec les stages des années précédentes, permettant ainsi d’aller plus loin qu’un stage international conventionnel, où aucun véritable suivi ne serait effectué.

Que faisons-nous au Pérou?

Plusieurs problématiques ont été constatées par le passé. En collaboration avec l’ONG péruvienne, nous avons établi deux axes de travail :

1- Élaboration et réalisation d’un plan de sensibilisation concernant plusieurs aspects de l’environnement et pouvant toucher la population et les dirigeants locaux.

Les projets sur la table actuellement concernent le compostage et le jardinage, et l’organisation de journées de l’environnement.

2- Beaucoup plus complexe, ce volet inclut le diagnostic, l’analyse et les recommandations sur l’environnement en milieu fortement urbanisé en zone humide avec résurgence d’une nappe phréatique.

Cela touchera plus précisément la gestion des problèmes causés par la résurgence de l’eau, le manque d’assainissement et de distribution d’eau, de collecte de matières résiduelles non suffisante ainsi que les vecteurs de maladies.

Les chroniques:

Chroniques, réflexions et informations, voilà donc un beau moyen de communication entre vous et moi:

mercredi 26 mars 2008

Le Pérou en bref!

Pays andin et fortement montagneux, causé par la collision de deux plaques tectoniques, le Pérou est le siège d’une grande activité géologique. Avec l’écoulement des millions d’années, cela a créé une grande variabilité climatique dans cette zone. Ainsi, cette variabilité de paysages désertiques, montagneux, ou encore tropicaux humides, permit l’émergence d’une grande diversité biologique.

Cette isolation naturelle fut aussi propice au soutien d’une multitude de cultures et malgré la colonisation espagnole, ces dernières sont encore présentes au Pérou. Ainsi, il persiste la culture quechua et aymara.

Cependant, de grandes inégalités surgissent toujours envers les premières nations péruviennes. Leur accès aux sphères décisionnelles est restreint, et cela cause une répartition inadéquate des richesses du pays. L’on trouve donc des très riches… et des très pauvres.

De plus, dans les années 80’, le Sentier lumineux, un groupe de rebelles, a tenté de renverser le pouvoir. La répression de l’armée contre les sentièristes fut sanglante et le peuple, pris entre deux feux. Ainsi, entre 1980 et 2000, il y eut 69 000 victimes selon les estimations.

Depuis, le groupe de rebelles semble avoir disparu, ou à tout le moins a réduit considérablement ces activités, et le pays se relève maintenant de ce massacre. Aujourd’hui, le Pérou profite de la manne touristique, d’autant plus que le Machu Picchu est considéré comme une nouvelle merveille du monde.

Donc, je crois que l’on peut dire :
Le Pérou, pays riche! Riche en biodiversité, en ressources naturelles, mais aussi en culture. Cependant, beaucoup restent à faire dans le partage des richesses et l’équité entre les différents peuples péruviens.

samedi 15 mars 2008

Show de financement - vendredi 28 mars


Le compte à rebours est enclenché depuis déjà belles lurettes. Cependant, le tic tac des aiguilles commence à se faire entendre de plus en plus fort.

Cela étant dit, le financement de notre projet n’est pas encore terminé, bien au contraire!

Le PLUS GROS ÉVÉNEMENT de l’hiver ARRIVE!!!

Un SHOW ROCK de financement pour notre projet, le vendredi 28 mars au Téléphone rouge, à Sherbrooke. Pour vous divertir, 2 bands de musique expérimentés jusqu’à 12h00 et pour les couches très tard, un DJ prendra la relève jusqu’à la fermeture…

Et tout ça, à quel prix… 5$ seulement. L’ensemble des bénéfices de la vente de ticket, des pourboires vestiaires et de la vente de shooters ira pour le projet.

Donc, j’espère vous voir!