Carnet de bord, réflexions et informations concernant le Pérou et mon stage de coopération en environnement dans ce pays époustouflant.

Qui sommes-nous?

Tout d’abord, qui sont les « nous »? Eh bien nous sommes deux à partir, soit Guillaume et moi. Nous étudions à la maîtrise en environnement à l’université de Sherbrooke. Dans le cadre de ce programme, nous devons faire un stage obligatoire dans le domaine de l’environnement. Ce dernier peut être fait au Québec, ou ailleurs. Donc, appréciant la diversité culturelle du monde et étant conscients que nous ne sommes pas seuls sur cette petite boule bleue, nous avons décidé de faire notre stage à l’étranger.

Pourquoi le Pérou?

Il est important de mentionner que nous nous insérons dans un cadre de stage préexistant. En effet, cela fait plusieurs années que des stagiaires en environnement vont au Pérou. Ainsi, nous profitons de plusieurs partenariats déjà établis. À Sherbrooke, nous collaborons avec l’ONG « Carrefour de solidarité international » et cette dernière nous met en contact avec « Ayni Desarollo », une autre ONG, mais péruvienne cette fois. Par conséquent, notre projet permet une continuité avec les stages des années précédentes, permettant ainsi d’aller plus loin qu’un stage international conventionnel, où aucun véritable suivi ne serait effectué.

Que faisons-nous au Pérou?

Plusieurs problématiques ont été constatées par le passé. En collaboration avec l’ONG péruvienne, nous avons établi deux axes de travail :

1- Élaboration et réalisation d’un plan de sensibilisation concernant plusieurs aspects de l’environnement et pouvant toucher la population et les dirigeants locaux.

Les projets sur la table actuellement concernent le compostage et le jardinage, et l’organisation de journées de l’environnement.

2- Beaucoup plus complexe, ce volet inclut le diagnostic, l’analyse et les recommandations sur l’environnement en milieu fortement urbanisé en zone humide avec résurgence d’une nappe phréatique.

Cela touchera plus précisément la gestion des problèmes causés par la résurgence de l’eau, le manque d’assainissement et de distribution d’eau, de collecte de matières résiduelles non suffisante ainsi que les vecteurs de maladies.

Les chroniques:

Chroniques, réflexions et informations, voilà donc un beau moyen de communication entre vous et moi:

mardi 6 mai 2008

Lima: Jour 1

Lima
1er mai 2008

Première journée… 1er mai… jour du travail… tout est fermé! Mais cela étant dit, il n’y a pas eu trop de problèmes, si ce n’est les questions techniques et linguistiques.

Sans blague, ma première vraie impression sur le Pérou, et Lima en particulier, concerna l’environnement.

L’environnement parce que lorsque l’on sort de l’aéroport, le premier constat est la lourdeur de l’air, humide et très chargé en polluants.

Sans entrer dans le négativisme, il est facile de voir, ou plutôt sentir, que les véhicules n’ont pas pour la plupart les systèmes adéquats pour traiter leurs rejets atmosphériques. Le résultat, un smog opaque occultant mer et ciel et ce, même au sommet d’une colline!

Effectivement, aujourd’hui nous sommes allés au cerro San Cristobal, un sommet donnant sur tout Lima. Malgré le temps ensoleillé, il était tout à fait impossible de voir la mer, à un peu plus d’une dizaine de kilomètres du sommet.

Cela étant dit, la vue était magnifique, mais surtout, les gens étaient d’une gentillesse incroyable. En redescendant la colline dans un vieux bus, dans un tournant ma foie fort escarpé, je discutais avec un vieil homme qui me décrivait les différents districts de Lima et m’indiquait quelques lieux… un immense cimetière, le stade de football national, les quartiers huppés et ceux l’étant moins, etc!

Aussi, toujours à ce sommet nous avons aperçu les autres lieux visités dans la journée : Miraflores, Barranco, la plage, la place d’armes avec le palais présidentiel et la cathédrale, sans oublier la magnifique place San Martin, avec ces immeubles tout de blanc vêtus et sa verdure intérieure.

Une petite dernière impression… le bruit dans la ville. Cela concerne encore les voitures. Tous les conducteurs klaxonnent toutes les 2 secondes et ce, jour et nuit!

Mais malgré tout cela, le sommeil fut très et facile et très profond, après une telle journée.

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